Comme dans beaucoup de communes, une partie des habitants ne peut, faute de moyens, adhérer à une mutuelle.
Au niveau national, on estime que 18% de la population se contente des plafonds de remboursement de la sécurité sociale, très bas dans de nombreuses spécialités, notamment l’optique, l’auditif ou le dentaire. Et faute de mutuelle, ils se soignent mal, voire pas.
À cela les causes sont multiples, précarité, baisse du pouvoir d’achat, chômage, isolement, faibles retraites etc. Par ailleurs, on constate que le taux de décès prématurés (avant 65 ans) serait fortement réduit par des actions de prévention, de dépistage et de prise en charge rapide.
Depuis le 1er janvier 2016, les employeurs ont l’obligation de proposer une complémentaire santé à tous leurs salariés.
Cette mesure gouvernementale est insuffisante car elle ne garantit pas un accès aux soins pour tous. Les salariés en CDD, à temps partiel ou en intérim, les retraités, les chômeurs, les professions libérales, les travailleurs non-salariés, les étudiants… restent confrontés aux mêmes difficultés.
À nos yeux, une municipalité, quelle qu’en soit l’importance, ne peut rester les bras croisés face à ce constat.
Le CCAS a délibéré à l’unanimité pour l’étude d’une mutuelle communale en partenariat avec Armoric Santé Prévoyance
https://www.mutuellecommunale.org/mairie/